Vous désirez savoir de moi D'où me vient pour vous ma tendresse. Je vous aime, voici pourquoi: Vous ressemblez à ma jeunesse. Vos yeux noirs sont mouillés souvent Par l'espérance et la tristesse Et vouz allez toujours rêvant: Vous ressemblez à ma jeunesse. Votre tête est de marbre pur Faite pour le ciel de la Grèce Où la blancheur luit dans l'azur: Vous ressemblez à ma jeunesse. Je vous tends chaque jour la main Vous offrant l'amour qui m'oppresse; Mais vous passez votre chemin, Vous ressemblez à ma jeunesse.
Vingt mélodies, Vol. 2
by Paul-Charles-Marie Curet (1848 - 1917), as Paul Puget
1. Vous ressemblez à ma jeunesse  [sung text not yet checked]
Authorship:
- by René-François Sully-Prudhomme (1839 - 1907), "Ressemblance", written 1865, appears in Stances et Poèmes, in 1. Stances, in 2. Jeunes Filles, no. 8, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1866
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Researcher for this page: Barbara Miller2. Miserere de l'amour  [sung text not yet checked]
Miserere ! Miserere ! Encore une fois, ma colombe, O mon beau trésor adoré, Viens t'agenouiller sur la tombe Où notre amour est enterré ! Miserere ! Miserere ! I Il est là dans sa robe blanche ; Qu'il est chaste et qu'il est joli ! Il dort, ce cher enseveli, Et, comme un fruit mûr sur la branche, Son jeune front, son front pâli Incline à terre, et penche, penche... Miserere ! Miserere ! Regarde-le bien, ma colombe ! O mon beau trésor adoré, Il est là couché dans la tombe, Comme nous l'avons enterré ! Miserere ! Miserere ! II Depuis les pieds jusqu'à la tête, Sans regret comme sans remord, Nous l'avions fait beau pour la mort, Ce fut sa dernière toilette ; Nous ne pleuràmes pas bien fort, Vous étiez femme et moi poëte ! Miserere ! Miserere ! Les temps ont changé, ma colombe ! O mon beau trésor adoré ! Nous venons pleurer sur sa tombe. Maintenant qu'il est enterré ! Miserere ! Miserere ! III Il est mort, la dernière automne ; C'est au printemps qu'il était né ; Les médecins l'ont condamné Comme trop pur, trop monotone : Mon cœur leur avait pardonné... Je ne sais plus s'il leur pardonne. Miserere ! Miserere ! Ah ! je le crains bien, ma colombe, O mon beau trésor adoré ! Trop tôt nous avons fait sa tombe, Trop tôt nous l'avons enterré ! Miserere ! Miserere ! IV Il est des graines de rechange Pour tout amoureux chapelet. Nous pourrions encor, s'il voulait, Le ressusciter, ce cher ange ; Mais non ! il est bien comme il est ; Je ne veux pas qu'on le dérange ! Miserere ! Miserere ! Par pitié fermez cette tombe ; Jamais je n'avais tant pleuré ! Oh ! dites pourquoi, ma colombe, L'avons-nous si bien enterré ? Miserere ! Miserere !
Authorship:
- by Alphonse Daudet (1840 - 1897), "Miserere de l'amour", written 1858, appears in Les amoureuses, poèmes et fantaisies, no. 13
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Confirmed with Alphonse Daudet, Les Amoureuses, Nouvelle Édition, Paris, 1863, pages 57-63.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
3. Souci
Je porte le cruel souci . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
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Authorship:
- by Armand Silvestre (1837 - 1901), appears in Poésies 1861-1874, in 1. Les amours, in 2. Vers pour être chantés, in Philosophie, no. 9, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1872
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4. À Laure  [sung text not yet checked]
Si tu ne m’aimais pas, dis-moi, fille insensée, Que balbutiais-tu dans ces fatales nuits ? Exerçais-tu ta langue à railler ta pensée ? Que voulaient donc ces pleurs, cette gorge oppressée, Ces sanglots et ces cris ? Ah ! si le plaisir seul t’arrachait ces tendresses, Si ce n’était que lui qu’en ce triste moment Sur mes lèvres en feu tu couvrais de caresses Comme un unique amant ; Si l’esprit et les sens, les baisers et les larmes, Se tiennent par la main de ta bouche à ton coeur, Et s’il te faut ainsi, pour y trouver des charmes, Sur l’autel du plaisir profaner le bonheur : Ah ! Laurette ! ah ! Laurette, idole de ma vie, Si le sombre démon de tes nuits d’insomnie Sans ce masque de feu ne saurait faire un pas, Pourquoi l’évoquais-tu, si tu ne m’aimais pas ?
Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "À Laure", written 1832, appears in Poésies nouvelles, first published 1850
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]5. L'Échelle d'amour  [sung text not yet checked]
Subtitle: Sérénade
Sur le balcon où tu te penches Je veux monter... efforts perdus ! Il est trop haut, et tes mains blanches N'atteignent pas mes bras tendus. Pour déjouer ta duègne avare, Jette [un collier, un ruban]1 d'or ; Ou des cordes de ta guitare Tresse une échelle, ou bien encor... Ôte tes fleurs, défais ton peigne, Penche sur moi tes cheveux longs, Torrent de jais dont le flot baigne Ta jambe ronde et tes talons. Aidé par cette échelle étrange, Légèrement je gravirai, Et jusqu'au ciel, sans être un ange, Dans les parfums je monterai !
Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Sérénade", written 1841, appears in España, first published 1845
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Žebřík lásky"
- ENG English (Barbara Miller) , "Serenade", copyright © 2004, (re)printed on this website with kind permission
1 Viardot-García : "un ruban, un collier"
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6. Regret  [sung text not yet checked]
Quand votre bien aimée est morte, Les adieux vous sont rendus courts; Sa paupière est close, on l'emporte, Elle a disparu pour toujours. Mais je la vois ma bien aimée, Qui sourit sans m'appartenir, Comme une ombre plus animée, Plus présente qu'un souvenir! Et je la perds toute ma vie En d'inépuisables adieux... Ô morte mal ensevelie, Ils ne t'ont pas fermé les yeux!
Authorship:
- by René-François Sully-Prudhomme (1839 - 1907), "Mal ensevelie", written 1865, appears in Stances et Poèmes, in 1. Stances, in 2. Jeunes Filles, no. 15, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1866
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]7. Éternel souvenir  [sung text not yet checked]
Je n'oublierai jamais ton premier mot d'amour, Quoi qu'il m'en ait coûté d'en avoir fait ma bible. Aux regrets, aux remords, je saurai rester sourd. Je ne penserai pas à ce qui fut terrible, Mais à ce qui fut doux, n'aurait-ce été qu'un jour. Je n'oublierai jamais ta caresse première. Ni le mal enduré, ni le temps, ni l'oubli N'en terniront la pure et lointaine lumière. Au livre de mon sort j'ai fait un large pli Pour y mettre le cœur de ma rose trémière. Je n'oublierai jamais notre premier printemps, Lorsque le ciel, le bois, le soleil qui se couche, Tout me parut plus beau dans tes yeux éclatants, Lorsque je buvais l'air au sortir de ta bouche. Je n'oublierai jamais, quand je vivrais cent ans. Les oiseaux se grisaient au suc d'or des corolles ; Mille chansons dansaient avec mille couleurs. Car, rien que pour avoir écouté nos paroles, Les oiseaux étaient fous, folles étaient les fleurs. Nos paroles, hélas ! étaient encor plus folles. Nous étions à cette heure absurde qu'on bénit, Où l'on croit que tout passe et que l'amour demeure. Où l'on arrange son avenir comme un nid. Pauvres, pauvres enfants, nous étions à cette heure Où l'on commence avec ce mot : Rien ne finit. Mais non ! je ne veux pas réveiller ma rancune, O ma maîtresse, ô ma bien-aimée, ô ma sœur ! Des souffrances d'antan je n'en irrite aucune. Je veux me rappeler seulement la douceur De tes baisers pareils à des baisers de lune. Je veux me rappeler aussi ton corps divin, Ton corps que mes désirs avaient pris pour leur crèche. Le parfum de ta peau plus capiteux qu'un vin. Les effluves troublants de ta gorge si fraîche, Et notre lit fougueux creusé comme un ravin. Je veux me rappeler. Je veux souvent descendre Au plus profond de mon souvenir adoré. Et quand je serai vieux, laid, froid, tel qu'un Cassandre, Au feu de mon avril je me réchaufferai, Car je saurai toujours le trouver sous la cendre. Quand l'hiver et la mort viendront dans ma maison, Je me rappellerai notre saison première. Je n'aurai qu'à souffler sur le dernier tison Pour emplir ma pensée et mon cœur de lumière, Et pour mourir en paix dans un clair horizon.
Authorship:
- by Jean Richepin (1849 - 1926), "Le bon souvenir", written 1877, appears in Les Caresses, in 4. Nivôse, no. 33, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]8. L'œillet rouge  [sung text not yet checked]
J'ai laissé de mon sein de neige Tomber un œillet rouge à l'eau, Hélas ! comment le reprendrai-je, Mouillé par l'onde du ruisseau ? Voilà le courant qui l'entraîne ! Bel œillet aux vives couleurs, Pourquoi tomber dans la fontaine ? Pour t'arroser j'avais mes pleurs !
Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), no title, written 1845, appears in España, Paris, Éd. Charpentier, first published 1845
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Dívčí popěvek"
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Amy Pfrimmer) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
9. Le baiser  [sung text not yet checked]
Te souviens-tu du baiser, Du premier que je vins prendre ? Tu ne sus pas refuser, Mais tu n'osas pas le rendre. Te souviens-tu du baiser, Du dernier que je vins prendre ? Tu n'osas pas refuser ; Mais tu ne sus pas le rendre.
Authorship:
- by Jean Richepin (1849 - 1926), "Te souviens-tu du baiser ?", written 1877, appears in Les Caresses, in 4. Nivôse, no. 27, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Les caresses, Nouvelle Édition, Paris, G. Charpentier, [no date], page 273.
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10. Chanson Andalouse  [sung text not yet checked]
Un jupon serré sur les hanches, Un peigne énorme à son chignon, Jambe nerveuse et pied mignon, Œil de feu, teint pâle et dents blanches : Alza ! olà ! Voilà La véritable Manola1. Gestes hardis, libre parole, Sel et piment à pleine main, Oubli parfait du lendemain, Amour fantasque et grâce folle : Alza ! olà ! Voilà La véritable Manola. Chanter, danser aux castagnettes, Et, dans les courses de taureaux, Juger les coups des toreros, Tout en fumant des cigarettes : Alza ! olà ! Voilà La véritable Manola.
Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Séguidille", written 1843, appears in España, first published 1845
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Seguidilla"
- ENG English (Michael P Rosewall) , copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
1 Spanish word meaning "lively Spanish working-girl"
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11. Je ne dois plus la voir jamais  [sung text not yet checked]
Je ne dois plus la voir jamais, Mais je vais voir souvent sa mère ; C'est ma joie, et c'est la dernière, De respirer où je l'aimais. Je goûte un peu de sa présence Dans l'air que sa voix ébranla ; Il me semble que parler là, C'est parler d'elle à qui je pense. Nulle autre chose que ses traits N'y fixait mon regard avide ; Mais, depuis que sa chambre est vide, Que de trésors j'y baiserais ! Le miroir, le livre, l'aiguille, Et le bénitier près du lit... Un sommeil léger te remplit, Ô chambre de la jeune fille ! Quand je regarde bien ces lieux, Nous y sommes encore ensemble ; Sa mère parfois lui ressemble À m'arracher les pleurs des yeux. Peut-être la croyez-vous morte ? Non. Le jour où j'ai pris son deuil, Je n'ai vu de loin ni cercueil Ni drap tendu devant sa porte.
Authorship:
- by René-François Sully-Prudhomme (1839 - 1907), "Je ne dois plus", written 1865, appears in Stances et Poèmes, in 1. Stances, in 2. Jeunes Filles, no. 7, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1866
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]12. Absence  [sung text not yet checked]
Reviens, reviens, ma bien-aimée ! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée, Loin de ton sourire vermeil. Entre nos cœurs [tant de]1 distance ; [Tant]2 d'espace entre nos baisers. Ô sort amer ! ô dure absence ! Ô grands désirs inapaisés ! D'ici là-bas que de campagnes, Que de villes et de hameaux, Que de vallons et de montagnes, À lasser le pied des chevaux ! Au pays qui me prend ma belle, Hélas ! si je pouvais aller ; Et si mon corps avait une aile Comme mon âme pour voler ! Par-dessus [les]3 vertes collines, Les montagnes au front d'azur, Les champs rayés et les ravines, J'irais d'un vol rapide et sûr. Le corps ne suit pas la pensée; Pour moi, mon âme, va tout droit, Comme une colombe blessée, [T'abattre]4 au rebord de son toit. Descends dans sa gorge divine, Blonde et fauve comme de l'or, Douce comme un duvet d'hermine, Sa gorge, mon royal trésor ; [Et]5 dis, mon âme, à cette belle : [« Tu sais bien qu'il compte les jours ! Ô ma colombe ! à tire d'aile, Retourne au nid de nos amours. »]6
Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Absence", written 1838, appears in La Comédie de la Mort, Paris, Éd. Desessart, first published 1838
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English [singable] (Samuel Byrne) , "Absence"
- ENG English (Emily Ezust) , copyright © 2015
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Enrico Magnani) , "Assenza", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Théophile Gauthier, La comédie de la mort, Desessart editeur, Paris, 1838, page 283.
1 Berlioz: "quelle"2 David: "Que"
3 Bizet, Lavigne: "nos"
4 Berlioz, Pedrell: "S'abbatre"
5 David: "Ah !"
6 Lavigne:
« Ô ma colombe ! à tire d'aile, Retourne au nid de nos amours. Tu sais bien qu'il compte les jours ! »
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Pierre Mathé [Guest Editor]
13. Un adieu  [sung text not yet checked]
Sur ta bouche avec le désir, Je bois ta dernière caresse : Car je ne veux plus de maîtresse, Que celle qui ne sait trahir. Sur ta bouche, avec le désir, Je veux boire l'oubli des roses : Car je n'aimerai plus des choses, Que celles qu'on ne peut flétrir. Sur ta bouche, avec le désir, J'ai bu ma dernière espérance : Car je ne veux plus de souffrance, Que celle dont je dois mourir.
Authorship:
- by Armand Silvestre (1837 - 1901), "Un adieu", written 1866, appears in Poésies 1861-1874, in 1. Les amours, in 2. Vers pour être chantés, in Mignonne, no. 16, appears in Les Renaissances, in 5. À travers l'âme, in 3. Impressions, no. 11, first published 1870
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English [singable] (Samuel Byrne) , "On your lips, with fondest desire"
Titled "Un adieu" in Les Renaissances (Paris, Éd. Alphonse Lemerre, 1870); no title in Poésies 1861-1874 (Paris, Éd. G. Charpentier, 1875).
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14. Pensée d'automne  [sung text not yet checked]
Avec l'or des feuilles séchées Le vent d'octobre enlève-t-il L'or fin de vos têtes penchées. Blondes qu'on aimait en avril ? Avec la fleur claire des nues Novembre a-t-il aussi fermé Les roses de vos gorges nues, Brunes qu'on adorait en mai ? A voir courir la feuille morte Et les brouillards au ciel flottants On dirait que l'automne emporte Toutes les amours du printemps !
Authorship:
- by Armand Silvestre (1837 - 1901), no title, appears in Les Ailes d’Or, poésies nouvelles 1878-1880, in 8. Matins d'automne, no. 3, Paris, Éd. G. Charpentier, first published 1880
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Confirmed with Armand Silvestre, Les ailes d'or: poésies nouvelles 1878-1880, Paris, Éd. G. Charpentier, 1880, pages 237-238.
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15. Chanson de Barberine  [sung text not yet checked]
Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu'allez-vous faire [Si loin d'ici]1 ? Voyez-vous pas que la nuit est profonde, Et que le monde N'est que souci ? Vous qui croyez qu'une amour délaissée De la pensée S'enfuit ainsi, Hélas ! hélas ! chercheurs de renommée, Votre fumée S'envole aussi. [Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu'allez-vous faire Si loin de nous ?]2 J'en vais pleurer, moi qui me laissais dire Que mon sourire Était si doux.
Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Chanson de Barberine", written 1835, appears in Poésies nouvelles, appears in La Quenouille de Barberine, comédie en 2 actes
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Victoria de Menil) , "Handsome knight, you who leave for war", copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Alfred de Musset, Poésies nouvelles (1836-1852), Paris, Charpentier, 1857, page 141.
First published in La Quenouille de Barberine, a comedy in two acts, Éd. La Revue des Deux Mondes, 1835.
1 Koster: "Si loin d'ici de nous"; Schmitt: "Aussi loin d'ici ? loin de nous"2 omitted by Schmitt.
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16. Le long du quai, les grands vaisseaux  [sung text not yet checked]
Le long du Quai, les grands vaisseaux, Que la houle incline en silence, Ne prennent pas garde aux berceaux, Que la main des femmes balance. Mais viendra le jour des adieux, Car il faut que les femmes pleurent, Et que les hommes curieux Tentent les horizons qui leurrent ! Et ce jour-là les grands vaisseaux, Fuyant le port qui diminue, Sentent leur masse retenue Par l'âme des lointains berceaux.
Authorship:
- by René-François Sully-Prudhomme (1839 - 1907), title 1: "Le long du quai", title 2: "Le Long du quai", written 1865, appears in Stances et Poèmes, in 1. Stances, in 4. Mélanges, no. 16, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1866
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- DUT Dutch (Nederlands) (Marike Lindhout) , no title, copyright © 2014, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Emily Ezust) , no title, copyright © 2016
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , no title, copyright © 2004, (re)printed on this website with kind permission
- HEB Hebrew (עברית) (Ehud Shapiro) , no title, copyright © 2008, (re)printed on this website with kind permission
- HUN Hungarian (Magyar) (Tamás Dániel Csűry) , no title, copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Ferdinando Albeggiani) , no title, copyright © 2008, (re)printed on this website with kind permission
- SPA Spanish (Español) (Mercedes Vivas) , no title, copyright © 2006, (re)printed on this website with kind permission
17. Sérénade triste
Dans la nuit où naît le silence . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
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Authorship:
- by Paul-Charles-Marie Curet (1848 - 1917), as Paul Puget, "Sérénade triste"
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18. À celle qui revient  [sung text not yet checked]
Puisque vous êtes revenue, Le soleil peut bien s'en aller. Sa douceur m'était moins connue Que la douceur de vous parler ; Que la douceur de vous entendre, Et de sentir un cœur ami, Comme une aile d'oiseau s'étendre Jusque sur mon cœur endormi ! Si l'été vous eût retenue, Je l'aurais suivi d'un regret... Que m'importe s'il disparaît, Puisque vous êtes revenue !
Authorship:
- by Armand Silvestre (1837 - 1901), "À celle qui revient", appears in Les Ailes d’Or, poésies nouvelles 1878-1880, in 7. Au fil des jours, no. 16
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Confirmed with Armand Silvestre, Les ailes d'or: poésies nouvelles 1878-1880, Paris, Éd. G. Charpentier, 1880, pages 209-210.
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19. Aveu  [sung text not yet checked]
Je ne devais pas vous le dire ; Mes pleurs, plus forts que la vertu, Mouillant mon douloureux sourire, Sont allés sur vos mains écrire L'aveu brûlant que j'avais tu. Danser, babiller, rire ensemble, Ces jeux ne nous sont plus permis, Vous rougissez, et moi je tremble, Je ne sais ce qui nous rassemble, Mais nous ne sommes plus amis. Disposez de nous ; voici l'heure Cù je ne puis vous parler bas Sans que l'amitié change ou meure ; Oh ! dites-moi qu'elle demeure, Je sens qu'elle ne suffit pas. Si le langage involontaire De mes larmes vous a déplu, Eh bien, suivons chacun sur terre Notre sentier ; moi, solitaire, Vous, heureuse, au bras de l'élu. Je voyais nos deux cœurs éclore Comme un couple d'oiseaux chantants Éveillés par la même aurore ; Ils n'ont pas pris leur vol encore, Séparons-les, il en est temps ; Séparons-les à leur naissance, De crainte qu'un jour à venir, Malheureux d'une longue absence, Ils n'aillent dans le vide immense Se chercher sans pouvoir s'unir.
Authorship:
- by René-François Sully-Prudhomme (1839 - 1907), title 1: "Séparation", title 2: "Je ne devais pas vous le dire", appears in Stances et Poèmes, in 1. Stances, in 2. Jeunes Filles, no. 5
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Confirmed with Sully Prudhomme, Stances et Poëmes , Paris, Achille Faure, 1865, pages 81-82, titled "Je ne devais pas vous le dire"; titled "Séparation" in the 1866 edition.
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20. Fileuse
Subtitle: Duo
Marguerite, la blonde fille,/ La blonde fille aux yeux si bleus . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
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