by Edouard Turquety (1807 - 1867)
Solitude
Language: French (Français)
La primevère mourante Aspirait la brise errante, Et le printemps de retour Berçait d'un souffle de rose Le nid où l'oiseau repose, Quand je vins rêver d'amour : Et l'image accoutumée De ma jeune bien-aimée, Aussi belle qu'un beau jour, Glissait, comme une ombre douce, Parmi les fleurs et la mousse, Quand je vins rêver d'amour. Adieu ville aux bruits sans nombre ! La campagne fraîche et sombre, Voilà mon dernier séjour ; Pauvre oiseau de la vallée, Je reviens chercher l'allée Qui me fait rêver d'amour.
The poem is headed by the following quote:
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
N'ai-je pas entendu de célestes concerts, Des bruits harmonieux qui flottaient dans les airs, La voix de l'esprit des déserts? -CHARLES NODIER
Authorship:
- by Edouard Turquety (1807 - 1867), "Solitude", appears in Esquisses poétiques [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Pauline Viardot-García (1821 - 1910), "Solitude", VWV 1044 (1843), published 1850 [ voice and piano ], from 10 Mélodies, no. 1 [sung text checked 1 time]
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2009-12-30
Line count: 18
Word count: 87